Alors que le gouvernement multiplie les incitations à renforcer le recours effectif au télétravail pour endiguer la crise sanitaire, le Comptoir de la nouvelle entreprise de Malakoff Humanis publie les résultats de son Baromètre Télétravail 2021. Près d’un an après le début de la crise Covid-19, on observe que le nombre de jours télétravaillés continue d’être élevé avec 3,6 jours par semaine en moyenne (contre 1,6 jour fin 2019). Preuve qu’au sein des entreprises, le télétravail se pratique toujours.
Interview de Jean-Victor Rodriguez Assena, commercial chez LDLC.pro, qui revient sur les équipements du télétravailleur.
REALEASE CAPITAL : Y-a-t-il eu un afflux massif vers les équipements de mobilité pendant la crise sanitaire ?
Jean-Victor Rodriguez Assena : Dès lors que les entreprises ont pris connaissance, courant mars, de la situation extérieure, nous avons commencé à recevoir de nombreux appels pour les mêmes demandes : du volume, du PC portable et du périphérique pour pouvoir équiper l’utilisateur. De notre côté, il a donc fallu qu’on anticipe au niveau des stocks pour répondre à cette forte demande.
Les entreprises qui, elles, n’avaient pas anticipé leurs futurs besoins en équipements, n’ont pas eu le temps de réagir face à cela et se sont retrouvées dans la panique, avec des injonctions gouvernementales et l’obligation de poursuivre leur activité tout en ayant des utilisateurs 100% opérationnels.
REALEASE CAPITAL : Qui sont les acheteurs ?
Jean-Victor Rodriguez Assena : On a des profils d’entreprises assez distincts : beaucoup de TPE et PME avec un maximum 150 salariés, des professions libérales (cabinet d’architectes, avocats…) ainsi que des administrations publiques/ privées.
REALEASE CAPITAL : Qu’est-ce que la crise sanitaire a changé dans les pratiques des collaborateurs ?
Jean-Victor Rodriguez Assena : Avant, la majorité des professionnels n’avait pas d’équipements liés à la mobilité. L’utilisateur avait un poste fixe et c’est tout. Par la force des choses, avec la crise sanitaire, il a dû travailler de son domicile avec un ordinateur fourni par son entreprise.
Je pense que cette situation, assez unique, a fait évoluer les mentalités. Désormais, toutes les ventes se concentrent essentiellement sur les PC portables et les tablettes. En somme, tout le matériel de mobilité. On sent que les entreprises sont en train de réfléchir autrement.
REALEASE CAPITAL : Quels sont les équipements phares du télétravailleur ?
Jean-Victor Rodriguez Assena : On retrouve le pc portable, la partie périphérique de communication (casques audio, webcams et caméras de visioconférences…), les imprimantes, les écrans, les tablettes ainsi que les smartphones. Pour ce qui est de la sécurité, et malgré les risques liés à la mobilité, les professionnels pensent rarement à se prémunir contre les cyberattaques et les vols de données.
Nous essayons bien entendu de les alerter sur ce sujet. Toutefois, pour eux, cela reste de l’ordre de l’immatériel. Les seuls à sécuriser leur matériel restent les professionnels qui ont déjà vécu une situation de piratage.
REALEASE CAPITAL : Quel est le profil du télétravailleur ?
Jean-Victor Rodriguez Assena : C’est un profil bureautique. La plupart des télétravailleurs utilisent de la suite Office, des pdf.. et n’ont besoin, pour se faire, que d’un ordinateur portable. Pour les collaborateurs qui sont amenés à se déplacer, il vaut mieux privilégier un ordinateur de 13 pouces, un petit format, très léger, très compact, facile à transporter.
Pour les télétravailleurs purs et durs, on aura tendance à proposer un PC 16 /17 pouces, plus confortable.Toutes les marques sont bonnes à partir du moment où elles ont cette capacité de fournir des solutions de garanties sur site ce qui est toujours un confort pour le professionnel.
Quelques points juridiques sur le télétravail
Le ministère du Travail précise que le collaborateur n’est pas obligé d’utiliser son ordinateur personnel. Si l’employeur impose le télétravail, il doit fournir un ordinateur à son collaborateur si celui-ci n’en a pas ou ne souhaite pas utiliser son ordinateur personnel.
L’employeur peut interdire à son collaborateur l’utilisation de son ordinateur personnel, c’est le cas des entreprises traitant des données sensibles ou confidentielles.
Si le collaborateur met à disposition de l’employeur une partie de son espace privé, il a le droit à deux types d’indemnisation :
- Un forfait pour la mise à disposition du local et des frais liés à cet espace tels que le chauffage ou l’électricité notamment. Le télétravail effectué dans un espace de co-working donne aussi lieu à une indemnisation.
- Une prise en charge directe des frais liés au matériel spécifiquement mis à disposition, tels que les abonnements Internet et téléphonique. De plus, l’Urssaf a dressé un tableau des frais qui peuvent être remboursés et à quelle hauteur ils doivent l’être : https://www.urssaf.fr/portail/home/employeur/calculer-les-cotisations/les-elements-a-prendre-en-compte/les-frais-professionnels/le-teletravail.html
Si l’employeur fournit à son collaborateur les équipements nécessaires au télétravail, c’est à lui qu’incombe l’obligation de souscription d’une assurance multirisque professionnelle. Ainsi, en cas de dégradation liée à un incendie, un dégât des eaux ou un vol, le collaborateur est couvert par l’assurance de votre employeur.
Afin d’assurer l’optimisation de la trésorerie des entreprises et accélérer le changement de mode de collaboration de travail, la société de location financière, REALEASE CAPITAL a mis en place l’offre SWAP. Un dispositif de reprise de matériel informatique qui propose aux entreprises d’échanger leurs postes fixes contre des PC portables. REALEASE CAPITAL rachète les postes fixes à leur valeur nette comptable et loue aux sociétés des équipements mobiles pour un coût équivalent à l’amortissement pendant la 1ere année. « Une solution qui permet aux entreprises, touchées par la crise, de répondre plus sereinement aux exigences gouvernementales en matière de télétravail.
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