Ce mois-ci dans la presse, des pistes pour se lancer dans la sobriété numérique, les solutions de l’UE pour lutter contre la flambée des prix de l’énergie, des retards de paiements d’avant Covid et enfin le Medef qui alerte sur les risques de faillites des entreprises suite à la crise énergétique.
Des pistes pour se lancer dans la sobriété numérique
Le numérique pollue. L’industrie de ce secteur contribue à l’épuisement en ressources naturelles non-renouvelables (minerais, métaux rares, etc.) et représente 3 à 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Un chiffre qui pourrait s’accroître d’ici à 2025. Face à ce constat, la sobriété numérique devient plus que jamais une urgence. Elle se fraye d’ailleurs un chemin dans les organisations (entreprises, collectivités territoriales, universités, etc.) et dans la législation depuis 2021 avec la loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France (REEN).
De nombreux outils ont vu le jour pour accompagner la démarche. Des entités comme l’Institut du numérique responsable ou encore le consortium NégaOctet ont développé des outils d’analyse intégrant divers indicateurs (terminaux numériques, envoi d’emails, stockage dans le cloud, etc.). Autre piste à explorer : la limitation des équipements et l’allongement de leur durée. Des revendeurs de matériels informatiques, comme Rzilient.club, membre du Mouvement Impact France, défendent un accompagnement des entreprises dans l’allongement de la durée de vie de leur parc iT et dans la lutte contre l’obsolescence programmée.
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Comment lutter contre la flambée des prix de l’énergie ?
Bruxelles dans les starting blocks. Depuis l’annonce des flambées des prix de l’énergie, les concertations se multiplient pour pallier cette situation sans précédent. Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne, a récemment proposé la réduction contraignante de la consommation d’électricité aux heures de pointe, un plafonnement des revenus des producteurs d’électricité à bas coût – le chiffre non officiel de 200 euros par Mwh servirait de base de discussion –, un prélèvement sur les profits exceptionnels des entreprises gazières et pétrolières, un soutien aux énergéticiens en difficultés et un plafonnement des prix du gaz russe.
Au-delà d’une baisse de la rente gazière, le plafonnement des prix du gaz russe permettrait à l’UE de reprendre la main dans la guerre des nerfs que lui livre l’épouvantail du Kremlin.
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Les retards de paiement : un lointain souvenir ?
Exit les retards de paiement. Les délais de paiement en Europe retrouvent le niveau d’avant la crise sanitaire. C’est le groupe Altares, acteur de la data d’entreprise, qui dévoile ces chiffres, précisant que la France est en dessous de cette moyenne, avec un 11,6 jours au deuxième trimestre 2022. Une amélioration qui, selon l’étude Altares, serait due aux nets progrès de la France et la Belgique, ainsi que les comportements vertueux de l’Allemagne et des Pays-Bas.
Selon Thierry Millon, directeur des études Altares, « les comportements de paiement ne se dégradent pas. Mieux, ils s’améliorent. Les entreprises cherchent à préserver leur relation avec leurs fournisseurs et pour cela s’attachent à payer les factures à l’heure, quitte à négocier ponctuellement des délais plus longs lorsqu’ils sont sous le plafond des 60 jours. »
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Crise de l’énergie : le Medef alerte sur les risques de faillites
L’inquiétude monte. Face à l’explosion des prix de l’énergie, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, lance « une alerte » au président de la République. Selon une enquête flash menée auprès de nos adhérents. Sur 800 entreprises interrogées, 11% envisagent de ralentir ou d’arrêter leur production. Concernant l’allongement des aides pour les entreprises touchées par la hausse des prix de l’énergie jusqu’en 2023, le président du Medef estime que « ce n’est pas le bon système » puisqu' »à peine 300 entreprises les ont demandées. »
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, « on est face à un énorme problème qu’on a peut-être sous-estimé« , celui des contrats d’énergie souscrits par les entreprises. « Pour les entreprises d’une taille significative – au-delà de 10-15 salariés – les factures d’énergie sont souvent basées sur un système de contrat à trois ans avec des prix fixes. Et donc un tiers des entreprises en moyenne chaque année renouvelle leur contrat.«