Ce mois-ci dans la presse, la CNIL qui mise sur l’intelligence artificielle, la défense de l’Europe pour lutter contre ses concurrents, des patients sous télésurveillance rapprochée et enfin la sécurité informatique en phase d’amélioration.
La CNIL mise sur l’intelligence artificielle
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) va créer un service spécialement dédié au domaine technologique de l’intelligence artificielle. Il sera composé de 5 personnes, juristes et d’ingénieurs spécialisés, et sera rattaché à la direction des technologies et de l’innovation. Son directeur, Bertrand Pailhes, occupait auparavant le poste de coordonnateur national pour la stratégie d’intelligence artificielle au sein de la Direction interministérielle du numérique et du SI de l’Etat.
L’Objectif de ce service est simple : l’amélioration de son expertise sur l’intelligence artificielle et sur les problématiques autour de ces technologies, en particulier « dans la connaissance et la prévention des risques pour la vie privée ».
De même, ce service apportera « un support dans l’instruction de plaintes et l’adoption de mesures correctrices en cas de manquements liés à l’utilisation d’un système d’IA. » Il pourra également être sollicité pour des demandes d’avis adressées par le gouvernement et conseiller les acteurs publics ou privés sur des projets impliquant l’intelligence artificielle.
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L’Europe défend son industrie du futur
« Déloyales » et « agressives », ce sont en ces termes que Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a défini les pratiques de ses concurrents pour s’accaparer les industries européennes les plus prometteuses.
Dans sa ligne de mire, la Chine qui encourage les entreprises européennes à délocaliser chez elle en leur promettant une énergie à faible coût et les Etats-Unis. Le pays de l’oncle Sam a déployé un grand plan américain pour le climat, soit 370 milliards de dollars d’investissements dans le secteur des véhicules électriques ou des énergies renouvelables pour lutter contre le réchauffement climatique. Un moyen d’attirer à coups de subventions les capacités industrielles européennes. L’Europe doit-elle se battre avec les mêmes armes ?
Pour une partie des États membres, au premier rang desquels la Suède, qui préside pour six mois le Conseil de l’Union européenne, il n’est pas question d’opérer la même stratégie car les barrières commerciales contreviennent à l’ADN du libre marché européen.
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Les patients sous télésurveillance rapprochée
Du nouveau dans quatre établissements médicaux franciliens. Début 2023, tous ont commencé à utiliser un projet mis en place par la fondation Cognacq-Jay soutenu par l’ARS Ile de France. Des applications installées sur les smartphones ou les ordinateurs des patients afin de mieux examiner à distance leur santé, assurer la continuité des soins lors d’un retour à domicile et éventuellement anticiper les situations cliniques critiques. Un suivi régulier à même d’alerter les soignants sans attendre les RV médicaux.
Au programme : télésurveillance des patients atteints de cancer et soignés à domicile sous chimiothérapie orale (Hôpital Franco-Britannique de Levallois-Perret), tutoriel personnalisé des soins complexes de stomie (Hôpital Forcilles en Seine-et-Marne), soutien aux patientes de chirurgie sénologique (clinique Saint-Jean de Dieu à Paris), tutoriel personnalisé des soins de de bandage dans le traitement du lymphœdème pour aider à la reproduction des bons gestes lors du retour à domicile (Hôpital Cognacq-Jay à Paris).
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La sécurité informatique en phase d’amélioration
La sécurité informatique des hôpitaux et des collectivités est en phase d’amélioration. Voici la bonne nouvelle annoncée par le nouveau directeur général de l’Anssi, Vincent Strubel, lors d’une présentation d’un panorama de la menace cyber en 2022, où ces cibles ont été lourdement touchées. Selon lui, les secteurs des collectivités et de la santé ont mis en place des « procédures de prévention » avec l’aide de l’Anssi et plus généralement de l’État, et « les victimes ciblées il y a deux ans ne se font plus avoir aussi facilement aujourd’hui. C’est la preuve que ça marche en vrai », a-t-il déclaré.
Cependant, le directeur de l’Anssi insiste sur le fait que «le constat reste insatisfaisant car c’est abject et inacceptable qu’un hôpital se fasse paralyser » avec par exemple de possibles retards dans l’admission aux urgences”. Anssi, agence française garante de la sécurité des systèmes d’information, publie sur son site des recommandations aux établissements pour se prémunir des cyberattaques. Parmi elles notamment, la sauvegarde des données sur un support non connecté au réseau.
