Ce mois-ci dans la presse, la dynamisation de la EdTech, des robots chez Mercedes-benz, la Tech face à l’arrivée des ordinateurs quantiques et enfin la bio-impression 3D au service des grands brûlés.
EdTech : Comment dynamiser l’éducation numérique en France ?
L’Afinef, EducAzur, EdTech France, EdTech Grand Ouest et Numeum ont conjointement élaboré une série de propositions cruciales pour renforcer les pratiques numériques dans l’apprentissage, ainsi que pour stimuler le développement des entreprises du secteur des technologies éducatives. Ces recommandations, développées autour de sept axes essentiels, visent à pallier les lacunes actuelles et à promouvoir une utilisation plus efficace des outils d’apprentissage numérique dans le système éducatif français. Par ailleurs, le collectif met l’accent sur la nécessité de prioriser les investissements dans le secteur, en particulier dans le domaine de l’intelligence artificielle, tout en encourageant la construction de communs numériques et en simplifiant les procédures d’appels d’offres publics. Enfin, pour assurer la mise en œuvre efficace de ces recommandations, la création d’une instance opérationnelle dédiée à la gestion de la feuille de route est suggérée, ainsi que la création d’un Haut-Commissariat chargé d’accélérer la formation par le numérique en France.
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Automobile : Des robots chez Mercedes Benz
Le géant automobile allemand Mercedes-Benz a conclu un partenariat avec la start-up américaine Apptronik pour déployer des robots humanoïdes dans ses usines hongroises.
Ces robots, baptisés Apollo, mesurent 1,80 mètre et peuvent soulever jusqu’à 25 kg. Ils sont destinés à assister les ouvriers en inspectant et en apportant des pièces nécessaires.
Ce partenariat vise à automatiser les tâches physiques les plus éprouvantes et répétitives, pour lesquelles il est de plus en plus difficile de trouver des travailleurs fiables. Selon Apptronik, le déploiement de ces robots est facile à mettre en place, car ils peuvent évoluer dans des espaces conçus pour des travailleurs humains, contrairement aux robots traditionnels qui nécessitent des architectures d’usines spécifiques.
Bien que cette initiative suscite des questions sur l’avenir du travail, Jörg Burzer, directeur de la production chez Mercedes-Benz, tient à rassurer : « Pour les voitures que nous produisons, vous avez besoin de travailleurs de première classe pour maîtriser la complexité, et construire ces voitures merveilleuses », a-t-il déclaré au Financial Times, un quotidien économique britannique.
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Quand la Tech se prépare à l’arrivée des ordinateurs quantiques
L’arrivée imminente des ordinateurs quantiques secoue le monde de la technologie. Face à l’impact prévu sur la cybersécurité, les géants du secteur s’activent pour adapter leurs systèmes de chiffrement. En effet, ils redoutent que les ordinateurs quantiques ne parviennent à déchiffrer rapidement tous les codes de cryptage actuels, menaçant ainsi la confidentialité des informations dans divers secteurs. Pour pallier cette situation, les entreprises comme Apple, Signal et Proton ont d’ores et déjà adopté des protocoles de chiffrement résistants aux attaques quantiques. Pendant ce temps, l’Europe travaille sur le projet EuroQCI qui vise à créer un réseau de communication quantique imperméable aux cyberattaques. Ce projet, bien que toujours en développement, représente une étape cruciale vers une sécurité renforcée dans l’ère de l’informatique quantique.
La bio-impression 3D au service de la régénération cutanée des grands brûlés
En France, plus de 400 000 personnes subissent des brûlures chaque année, dont 9 000 cas graves. Le traitement traditionnel de ces brûlures profondes consiste en une autogreffe, où une peau saine est prélevée sur une autre partie du corps du patient. Cependant, dans le cas de brûlures étendues, il peut manquer de peau saine pour couvrir toutes les zones brûlées. Pour remédier à cela, les chercheurs se tournent vers l’ingénierie tissulaire pour produire du tissu cutané en laboratoire.
La bio-impression 3D émerge comme une technique prometteuse. Elle consiste à créer des structures de peau en trois dimensions en imprimant couche par couche une encre biologique contenant des cellules de peau humaine dans un gel. Cette technique, similaire à l’impression 3D industrielle, vise à utiliser les propres cellules du patient pour éviter tout rejet de greffe. Les premiers essais cliniques utilisant la bio-impression 3D pour produire des tissus biologiques implantables sont en cours à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille, grâce à la société française Poietis, spécialiste de la bio-impression 3D par laser.