Ce mois-ci dans la presse, ce qui va changer dans dix ans au travail, la transition RSE du secteur pharmaceutique, des investissements verts pour préserver la trésorerie des PME et TPE et le verdissement automobile face à de nouvelles sanctions.
Travail en entreprise : ce qui va changer dans dix ans, selon les salariés parisiens
Le baromètre annuel de Paris Workplace vient de sortir. Elle révèle la vision de 1 300 salariés parisiens sur la vie de bureau dans une décennie. Trois grandes tendances émergent : l’omniprésence de l’IA qui devrait apporter une productivité et une surveillance accrue, la fin des claviers au profit de commandes vocales et l’usage d’hologrammes en réunion. Le télétravail, mis en place pendant le covid, devrait garder son rythme de croisière avec deux jours à distance par semaine. Toutefois, le bureau devrait rester un espace social vital, surtout pour les jeunes. La transition écologique s’annonce également déterminante, avec des mesures telles que la disparition des parkings, la fin de la climatisation et des restrictions sur les voyages professionnels en avion. Les salariés envisagent même des décisions radicales comme supprimer l’eau chaude dans les sanitaires et la viande dans la restauration collective.
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RSE : Le secteur pharmaceutique prépare sa transition
L’industrie pharmaceutique française, sous l’égide de l’organisation professionnelle du secteur, Les Entreprises du Médicament (Leem), s’engage dans une transition écologique et une mobilité durable. Représentant plus de 260 entreprises et divers métiers, elle souhaite réduire de 50% ses émissions de CO2 et promet une attractivité industrielle française axée sur les besoins des patients. Et pour preuve : un accord branche a été signé le 17 octobre 2023. Il prévoit notamment la création de commissions environnementales dans les entreprises de plus de 300 salariés pour évaluer l’impact écologique des décisions stratégiques. Un bilan carbone est prévu dans les 12 mois. En outre, le secteur s’engage à mettre en œuvre deux bonnes pratiques d’ici fin 2024, couvrant notamment la rémunération des dirigeants ou encore la mise en place d’une cartographie de la mobilité. Parallèlement, Le Comptoir des Pharmacies, une startup toulousaine, contribue à la réduction du gaspillage de médicaments en optimisant les stocks des officines, marquant une étape importante vers des pratiques durables dans le secteur pharmaceutique.
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Investissements verts : La solution des TPE et PME pour protéger leur trésorerie
Les PME et TPE françaises s’orientent vers des investissements verts pour protéger leur trésorerie, révèle le baromètre de Bpifrance Le Lab. En 2023, 43 % des entreprises ont investi dans l’économie d’énergie, le recyclage et la modernisation de leur matériel pour réduire leurs impacts environnementaux. Ces investissements verts, motivés par la crise énergétique et une sensibilité écologique croissante, inclut la modification des systèmes d’éclairage, de la gestion des déchets et la modernisation des parcs automobiles. Ces changements permettent aux entreprises d’être plus autonomes, de diminuer leurs dépenses et de s’adapter aux nouvelles réglementations. Malgré certaines réticences, 49 % des entreprises ayant adopté ces pratiques constatent une réduction significative de leur consommation d’énergie, promettant des bénéfices durables.
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Verdissement automobile : de nouvelles sanctions pour les entreprises
Une nouvelle proposition de loi pourrait durcir les exigences de verdissement des flottes d’entreprise en France. Actuellement, les entreprises qui disposent d’une flotte de plus 100 véhicules sont tenues d’intégrer un quota de modèles à faibles émissions lors du renouvellement de leur flotte. Le député Damien Adam envisage d’abaisser ce seuil à 50 véhicules, avec des quotas progressifs et des sanctions pour les entreprises non conformes. Cette évolution représente un changement significatif par rapport à l’esprit initial de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) de 2019, qui mise sur la confiance accordée aux entreprises. Beaucoup d’entre elles n’ayant pas déclaré leurs quotas de véhicules propres, des mesures plus strictes sont envisagées. La proposition de loi sera débattue début 2024, coïncidant avec l’augmentation obligatoire de 10 % à 20 % la part des véhicules à faibles émissions dans leurs renouvellements de parcs. Cette initiative vise à encourager l’adoption de modèles électriques et à enrichir le marché des véhicules d’occasion pour les particuliers.