Ce mois-ci dans la presse, l’IA au service du dépistage des cancers du sein, des entreprises qui économisent l’eau, un métal venu de l’espace qui révolutionne l’industrie et une aide pour encourager les sociétés françaises à se tourner vers les marchés étrangers.
L’IA au service du dépistage des cancers du sein
L’IA pourrait dépister les cancers du sein. Selon une étude suédoise publiée dans le Lancet, une équipe a testé la sécurité d’un dépistage effectué par une intelligence artificielle (IA), doublé d’une lecture par un radiologue, par rapport au protocole standard. Résultat : non seulement l’IA permet d’améliorer le nombre de dépistages, mais il n’y a pas de risque à ce que les radiologues utilisent un logiciel d’IA pour orienter leur analyse. De plus, la charge de travail des radiologues pourrait être réduite par le logiciel d’intelligence artificielle. En effet, les radiologues du groupe utilisant l’IA ont passé 44 % de temps en moins à analyser les clichés. Mais il faudra encore attendre pour intégrer la technologie dans le dépistage généralisé. L’équipe suédoise poursuit donc l’étude et analysera dans deux ans le nombre de cancers non détectés lors du dépistage.
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Entreprises : Comment économiser l’eau ?
Réduire leur consommation d’eau d’ici 2030, c’est le défi que se sont lancés cinquante industriels français. Ces entreprises peuvent compter sur l’appui du gouvernement, qui dévoilait ce lundi 21 août un plan eau comportant différentes mesures comme :
- Un dispositif d’accompagnement ciblé de 50 sites industriels à forts enjeux eau est mis en place. Les 15 premiers sites industriels accompagnés sont identifiés
- Un appel à projets « INNOV EAU » de France 2030, lancé en juillet dernier et doté de 100 millions d’euros, va accompagner les innovations dans le secteur de l’eau pour permettre à terme d’assurer une meilleure gestion de l’eau, de son traitement et de la donnée. Les entreprises et les laboratoires pourront en bénéficier
Parmi les 50 sites industriels à enjeux, celui de Kem One sur la plateforme de Balan illustre la possibilité de mettre en œuvre ces solutions en mobilisant des leviers technologiques et opérationnels. L’exploitant a réussi à baisser ses consommations de 30 % depuis 2006. En 2023, le site aura à nouveau diminué ses prélèvements en eau de 20 % par rapport à 2019.
En lien avec les services de l’État, le site de Kem One s’est appuyé sur un diagnostic « eau » complet pour faire évoluer son processus de fabrication dans une logique de meilleure efficacité de l’eau utilisée, d’identification et de réparation des fuites sur son réseau souterrain, et d’investissement dans certains équipements permettant de limiter les consommations.
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La tétrataénite : un métal venu de l’espace, précieux pour l’industrie
Cette découverte pourrait révolutionner la technologie moderne. Lindsay Greer, professeur de science des matériaux à l’université de Cambridge (Angleterre), et ses collègues ont annoncé avoir réussi à synthétiser la tétrataénite en laboratoire. Cette découverte fait suite à celle des géologues qui, en examinant les débris de météorite, ont trouvé ce métal rare, en minuscule quantité, détaille le magazine américain Popular Mechanics. Un métal qui pourrait contribuer à l’élaboration de sous-marins nucléaires, de véhicules électriques, d’avions de combat, d’appareils domestiques ou encore d’iPhone, détaille le site d’information. Une découverte très attendue dans un contexte où la demande concernant les produits issus des terres rares ne cesse de croître. D’après le ministère américain de l’Énergie, cette demande mondiale devrait augmenter de 400 % lors des prochaines décennies.
France : Une aide pour que les entreprises gagnent les marchés étrangers
Doté de 13 mesures, un plan de 125 millions d’euros baptisé « Osez l’export” prévoit de soutenir les sociétés françaises qui souhaitent se tourner vers l’international. « La France doit redevenir une grande puissance exportatrice », a affirmé Olivier Becht du cabinet du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, au cours d’un discours donné au Quai d’Orsay devant les acteurs publics du soutien à l’export et des chefs d’entreprises françaises. « Nous fabriquons en France les meilleurs, ou en tout cas parmi les meilleurs, produits du monde et il n’y a aucune raison que nous ne puissions pas les vendre un peu partout sur la planète », a-t-il ajouté. Les principales mesures de ce plan consistent notamment à accompagner les sociétés lauréates de l’initiative France 2030 pour aller sur les marchés étrangers, et encourager financièrement les entreprises à se rendre aux salons internationaux à travers une subvention de 30 %.
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