Ce mois-ci dans la presse, les voitures autonomes bientôt réalité, l’instauration de la taxe carbone aux frontières européennes, un ordinateur quantique signé IBM pour 2023 et enfin le plan d’attaque du gouvernement français pour lutter contre les cyberattaques ciblant les établissements de santé.
Voiture autonome : le rêve deviendra-t-il réalité ?
C’est le défi des constructeurs automobiles. Depuis plusieurs années, ils planchent sur les voitures autonomes. Et les progrès sont au rendez-vous : capteurs, caméras et radars, logiciels embarqués dotés d’intelligence artificielle permettent à ces véhicules de pouvoir analyser leur environnement et, potentiellement, se déplacer seuls. Même si elles ne sont pas commercialisées sur le territoire français, on peut les voir faire leur entrée dans certaines villes.
Depuis la rentrée 2022, les voitures dotées d’un système de conduite autonome de niveau 3 (qui ne nécessitent pas l’intervention d’un conducteur, ndlr) sont autorisées à circuler dans les zones autorisées. Mais celles-ci sont encore restreintes : en effet, la conduite autonome de niveau 3 n’est autorisée que sur les voies de circulation sans piétons ni cyclistes, sur des routes dotées d’un séparateur central, et à une vitesse maximale de 60 km/h.
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Mesure historique : la taxe carbone aux frontières européennes
L’Union européenne s’assigne des objectifs élevés de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, en vue d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Pour y arriver, elle prévoit de mettre en place une mesure majeure : la taxe carbone à ses frontières, qui devrait être appliquée en 2026. Cinq secteurs sont concernés : l’acier, l’aluminium, le ciment, l’électricité, les engrais.
Pour importer un de ces produits depuis un pays tiers, il faudra payer le même prix du carbone que celui payé par les entreprises de l’Union européenne. Objectif : mettre fin à une concurrence inéquitable. La taxe carbone aux frontières sera mise en place progressivement à partir de 2026 ou 2027, et devrait rapporter 14 milliards d’euros par an.
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Un ordinateur quantique pour 2023
Depuis plusieurs années, la multinationale IBM s’est lancée dans la course à l’ordinateur quantique, multipliant les avancées technologiques. Forte de son expérience, elle devrait présenter d’ici 2023, Condor, son nouvel ordinateur quantique qui proposera une puissance de calcul inédite : plus de 1 000 qubits.
« L’élément clé sur lequel nous nous sommes concentrés au cours des six derniers mois est vraiment une articulation de nos feuilles de route, donc la feuille de route autour du matériel, la feuille de route autour du logiciel, et nous avons également fait pas mal de développement d’écosystème », a déclaré Jamie Thomas, directrice générale de la stratégie et du développement d’IBM, à l’occasion de l’IBM Think. Pour pouvoir atteindre ce nombre de qubits et éviter la surchauffe de l’appareil, IBM a développé un « réfrigérateur à dilution » ayant la même fonctionnalité que les ventilateurs sur les ordinateurs classiques. En plus de Condor, le géant de l’informatique devrait développer un autre processeur quantique avec seulement 133 qubits.
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Cyberattaques : comment les hôpitaux peuvent faire face ?
Après les deux attaques d’hôpitaux à Corbeil-Essonnes et à Versailles, fin août et début décembre, le gouvernement a mis au point un programme pour accélérer le déploiement de la cybersécurité aux établissements de santé. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le ministre de la Santé, François Braun et le ministre du Numérique, Jean-Noël Barrot ont annoncé le lancement d’un “vaste programme de préparation aux incidents cyber”.
D’ici à mai 2023, les établissements de santé jugés prioritaires devront avoir réalisé des exercices de gestion de crise pour garantir leur bonne préparation en cas d’attaques et identifier leurs défaillances. Un plan blanc numérique devrait également voir le jour au cours des premiers mois de l’année, avec pour objectif d’établir les réflexes et bonnes pratiques à mettre en œuvre si un incident devait se produire.