Ce mois-ci dans la presse, les problèmes informatiques qui minent le moral des collaborateurs, la crise des semi-conducteurs qui pourrait toucher aussi les métaux, la supply chain, grand défi 2022 pour les entreprises et enfin du bio-carburant à partir d’algues cultivées dans les égouts.
Entreprises : Les problèmes informatiques entameraient le moral des collaborateurs
Bugs, dysfonctionnements, pannes, l’informatique comporte parfois son lot de désagréments. Des incidents qui peuvent contribuer à l’épuisement professionnel des salariés des entreprises. D’après une récente étude diligentée par Nexthink, ils sont 77% des décideurs IT et Ressources Humaines à considérer que cela leur minerait le moral.
Marc Frentzel, senior director Europe pour NexThink, détaille : « les collaborateurs perdent en moyenne 22 minutes par jour en raison d’interruptions de service sur leur poste informatique, de temps de chargement trop longs, ou de diverses autres anomalies. Sur une année, cela peut correspondre à une ou deux semaines de travail ! ». Pour les aider, il existe des outils permettant de dresser des photographies complètes des bugs et ralentissements.
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Semi-conducteurs : la crise pourrait-elle toucher les métaux stratégiques ?
Pour pallier la pénurie des semi-conducteurs qui frappent tous les secteurs, la France, l’Union européenne et les Etats-Unis ont décidé de frapper fort en renforçant leurs capacités de production. Hors une inconnue demeure : l’approvisionnement en métaux assurée en grande partie par la Chine, pour fabriquer les semi-conducteurs.
Des métaux qui sont nécessaires à la fabrication de ces composants vitaux à l’industrie automobile, à la transition énergétique et à l’électronique. Le commissaire européen Thierry Breton milite de longue date pour que le Vieux continent muscle sa production. Mais les investissements étrangers tardent à arriver en Europe. Thierry Breton évoque même la capacité de l’Europe à « engager des rapports de force ».
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Supply chain : défi de l’année 2022 des entreprises
Les dirigeants des entreprises sont prêts à remonter la pente. Leur défi : faire mieux qu’avant la crise sanitaire. Pour cela, ils devront être attentifs aux chaînes d’approvisionnement.
Selon l’étude Navigator réalisée chaque année par HSBC, groupes de services bancaires et financiers, les entreprises françaises craignent des perturbations de leur chaîne d’approvisionnement : 79 % prévoient une interruption en 2022, contre 23 % des entreprises du reste du monde. Paradoxalement, 63 % des dirigeants français se déclarent optimistes pour la reprise de la croissance d’ici décembre 2022. 83 % s’attendent même à ce que la croissance organique annuelle augmente de 10 % ou plus.
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Des algues pour produire du biocarburant
Produire du biocarburant à partir de micro-algues, vous ne rêvez pas. Le consortium européen All-Gas, lancé en 2011, produit de l’algocarburant à partir d’algues cultivées dans les eaux des égouts. Pour la production de ces biocarburants dits de « troisième génération », les eaux usées municipales sont filtrées et purifiées grâce au CO₂ émis par des bassins de microalgues.
Ces dernières sont en retour nourries par les nutriments présents dans les eaux usées. L’agrocarburant est obtenu grâce à la maturation des algues qui, en se transformant, produisent des substances ayant un potentiel énergétique comparable à celui des lipides. Contrairement aux énergies fossiles, le biocarburant issu de microalgues est produit en moins de trois jours. All-Gas peut ainsi produire un rendement estimé à 20 voitures par hectare de culture.
