Déjà présentes dans le secteur des animaux de rente, les nouvelles technologies se mettent au service de nos compagnons à quatre pattes. REALEASE Capital fait le point sur ces nouveaux outils qui transforment le quotidien du vétérinaire.
À l’instar de la santé humaine, les soins vétérinaires évoluent. Les avancées technologiques ne se limitent plus aux besoins de l’homme et s’étendent aux animaux qui sont perçus, depuis la loi de 2015, comme des êtres vivants doués de sensibilité.
Ce nouveau rapport à l’animal exhorte les vétérinaires à être encore plus attentifs à la gestion de la douleur et au suivi postopératoire. Dans ce cadre, les nouvelles technologies en matière de santé animale apportent un diagnostic précis et rapide pour la plus grande satisfaction des propriétaires. Selon un sondage Ifop de juin 2020, 52 % des Français disent posséder au moins un animal de compagnie dans son foyer, qu’il s’agisse de chats (33 %) ou de chiens (25 %).
Les objets connectés
Au départ simples gadgets, les objets connectés sont de plus en plus utilisés pour la surveillance de la santé des animaux. Par exemple, les colliers connectés peuvent recueillir des variables telles que température corporelle, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, niveau d’activité, positions debout/assis/couché, et ceci pour différents usages, de la prévention au pronostic.
Du côté de l’élevage, le matériel existant se digitalise, avec par exemples des robots de traite connectés pouvant donner des indications sur la santé de l’animal à partir de l’analyse du lait, ou encore des pompes hydrauliques connectées enregistrant diverses variables en temps réel – telles que le type de traitement, l’heure de début et de fin, la durée, les courbes de consommation d’eau – afin de statuer quant à son bon déroulement.
Néanmoins, face à ces nouveaux objets connectés, les vétérinaires doivent se montrer vigilants. Selon Denis Avignon, président du projet Vetfuturs qui vise à préparer le futur de la profession à la lumière des changements, techniques et scientifiques, il ne faut pas qu’ils soient désintermédiés dans ces flux de données : « il est nécessaire que ces chiffres médicaux soient analysés et contrôlés par un professionnel qui a une éthique, une déontologie et un savoir. Le danger étant que le propriétaire de l’animal qui dispose de ces données les confie à une plateforme qui pourrait les interpréter à la place du vétérinaire ». Autre défi, la labellisation des objets connectés qui permettra d’aider les consommateurs à faire la différence dans un marché qui s’annonce riche en offres.
IRM, scanner, échographie
En effet, l’apparition de matériels (IRM, scanner, échographie…) dans les cliniques vétérinaires a considérablement élevé le niveau de prise en charge. Pour Annick Valentin-Smith, vétérinaire et titulaire d’un MBA, la radiographie digitale fait partie des technologies numériques qui ont changé le quotidien des praticiens : « Dans le cadre d’une visite à l’extérieur, le vétérinaire venait avec ses cadres radio et il devait ensuite les amener à la clinique et faire le développement. C’était long et compliqué. Maintenant, on a des appareils qui digitalisent l’image. On prend la radio et on a immédiatement le résultat. » Même avancée du côté des examens sanguins qui se font désormais sur place ainsi que sur les données et historiques de l’animal accessibles sur smartphone. « C’est un gain de temps considérable », précise la vétérinaire.
En effet, dans ce domaine, les solutions numériques se sont multipliées :
- L’échographe sur Ipad, qui permet au vétérinaire de réaliser son examen et, en cas de doute, de le partager en temps réel avec un confrère, l’interprétation à distance d’un électrocardiogramme (ECG) et d’un holter (dispositif portable permettant l’enregistrement en continu de l’ECG) sont désormais disponibles.
- La chirurgie n’est pas en reste. La société Skwazel propose une surveillance à distance des fonctions vitales lors du retour à domicile de l’animal dans le cadre d’un suivi postopératoire.
- La fabrication additive sort également son épingle du jeu lorsqu’il s’agit de traiter les animaux. Elle peut être utilisée pour la production de prothèses, d’orthèses, d’implants, de pièces dentaires ou même de modèles personnalisés adaptés à des fins préchirurgicales.
Les vétérinaires qui veulent s’équiper ont le choix. Ils peuvent se tourner vers des regroupements de professionnels pour mutualiser les frais de matériel, mais aussi opter pour la location financière, proposée par REALEASE Capital, société de location. Cette solution se présente comme une solution d’usage pur, sans option d’achat, tout en offrant la possibilité de renouveler le matériel au fur à mesure du contrat et d’ajuster les budgets de location financière en fonction de ses besoins.
Une option particulièrement adaptée aux équipements à forte accélération d’obsolescence comme le matériel vétérinaire qui bénéficie d’avancées croissantes. « Les progrès technologiques suivent à peu près la loi de Moore. Nos savoirs sont multipliés par 2 tous les ans », souligne Denis Avignon.
La téléconsultation vétérinaire
Depuis mai 2020, un décret autorise les vétérinaires à mettre en place des consultations en vidéo. En effet, l’Ordre des vétérinaires avait décidé d’autoriser cette pratique au plus fort de la crise sanitaire. Les services de téléconsultation vétérinaire suivent le même chemin que la téléconsultation humaine. Elle repose sur 4 piliers établis par la Fédération Européenne des Vétérinaires :
- la consultation à distance
- le diagnostic à distance
- la prescription à distance
- les données médicales générées par des tiers
Le but d’une téléconsultation vétérinaire n’est pas de remplacer une consultation « en présentiel », mais elle peut être envisagée lors d’un suivi postopératoire, pour faire le point sur la récupération de l’animal avec le propriétaire sans se déplacer. Cela peut également être intéressant pour des conseils à visée nutritionnelle, antiparasitaire, ou pour avoir une conduite à tenir en cas de récidive d’une affection pour laquelle le vétérinaire a déjà été consulté auparavant.
Pour que cette pratique soit le plus efficace possible, il est important pour les vétérinaires de bien choisir ces équipements. Ces derniers peuvent être basiques, ordinateurs ou tablettes tactiles avec micro et caméra intégrés et connexions haut débit pour éviter les coupures et autres désagréments durant l’échange. Mais aussi dans certains cas, les actes de télémédecine nécessitent une technologie de pointe. Surtout, s’ils intègrent des objets connectés et de l’intelligence artificielle. Pourtant, ces matériels sont souvent onéreux et peuvent exploser les dépenses d’une clinique vétérinaire. La location financière s’adresse à tous les besoins et vous permet d’accéder à de nouvelles technologies. De plus, en optant pour des matériels médicaux high tech à moindre frais, – grâce à la location professionnelle-, les cliniques vétérinaires attirent les meilleurs professionnels séduits par les équipements mis à leur disposition et s’assurent une patientèle nouvelle qui voudra faire soigner leurs animaux par des vétérinaires performants.
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