De plus en plus d’entreprises misent sur l’économie circulaire. Outre l’enjeu écologique, les sociétés valorisent le potentiel que ce nouveau modèle économique durable représente en termes de réputation, mais aussi de rentabilité. Pourquoi s’engager dans l’économie « verte » et comment en tirer les bénéfices pour votre entreprise ? Analyse de REALEASE Capital.
L’économie circulaire consiste, selon le site de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), « à changer de paradigme par rapport à l’économie dite linéaire [héritage de la société industrielle, ndlr], en limitant le gaspillage des ressources et l’impact environnemental, et en augmentant l’efficacité à tous les stades de l’économie des produits. »
Économie circulaire et économie de l’usage pour lutter contre l’obsolescence
Comment traduire ces nobles intentions en actions concrètes ? Dans le monde de l’entreprise, pour que développement durable rime avec rentabilité, les sociétés doivent trouver des solutions efficaces pour réduire leur dépendance à l’obsolescence programmée.
Cette tendance renvoie à l’émergence de l’économie de l’usage, aussi connue sous le nom d’économie de la fonctionnalité, qui consiste à promouvoir la vente de l’utilisation d’un bien plutôt que celle du bien lui-même.
Des solutions portées par des acteurs tels que REALEASE Capital via la location financière pour le financement de matériel d’entreprise s’inscrivent aussi bien dans la tendance de l’économie de l’usage que de l’économie circulaire.
Économie circulaire : faire rimer développement durable avec rentabilité
Impliquer son entreprise dans l’économie circulaire, peut s’avérer gagnant. Car réduire l’empreinte écologique de son activité représente pour le chef d’entreprise comme pour ses salariés, des avantages réels, qu’ils soient économiques ou pratiques. Il s’agit d’un moyen efficace de travailler l’image et la notoriété de l’entreprise auprès du grand public, des médias et des institutions. C’est également un argument commercial, notamment dans le cadre d’appels d’offres qui incluent de plus en plus de clauses vertes.
Hormis les avantages que représente l’ensemble des piliers de l’économie circulaire – économie de l’usage, approvisionnement vert, écoconception, recyclage et réutilisation de matériels, consommation contrôlée d’énergie – celle-ci ne reste attractive que lorsqu’elle permet une rentabilité pour l’entreprise. Un équilibre entre bonnes pratiques et productivité que Thierry Leboucq, co-fondateur de la startup Greenspector résume de la sorte : « le développement durable n’enlève pas la nécessité d’une rentabilité économique ».
Économie circulaire : adopter l’éco-conception des matériels comme des logiciels
Spécialisée dans le Green IT et l’écoconception de logiciel pour développeurs, Greenspector accompagne des entreprises dans leur démarche dans la baisse de leur consommation d’énergie. Une manière de réduire l’empreinte écologique d’une entreprise dès sa phase d’élaboration des produits.
« Nous avons élaboré des outils permettant de modifier les codes de logiciels déjà existants et d’en produire d’autres moins énergivores, poursuit-il. Le Green IT était une thématique très peu abordée il y a six ans, hormis quelques recherches académiques. Les réflexions portaient surtout sur le matériel. Or le logiciel constitue toute l’intelligence embarquée dans un matériel. Si on ne traite pas la partie logicielle, on continue à faire tourner des matériels toujours plus puissants et donc de plus en plus énergivores. »
Économie circulaire : les aides pour y arriver
Outre les économies pouvant être réalisées et les nouveaux marchés ouverts grâce aux enjeux liés à l’économie circulaire, les entreprises attendent un retour de la part des pouvoirs publics. De nombreuses aides existent d’ores et déjà en matière de comportements green. La maîtrise de l’énergie déployée, le contrôle des déchets ou encore du transport sont autant d’efforts valorisés par l’État, répertoriés par les aides.fr, le site d’information des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) sur les aides aux entreprises. À noter que L’ADEME, établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), demeure l’interlocuteur privilégié des entreprises engagées dans la transition verte.
En savoir plus:
L’ADEME
aides.fr
Pour aller plus loin :
REALEASE Capital
Économie circulaire : quand les industriels amorcent leur transition écologique
Économie circulaire : la success story de l’industrie du recyclage
3 choses à savoir sur l’économie d’usage
Fin de contrats de location financière : au cœur de l’économie circulaire