Ce mois-ci dans l’actu du mois de septembre, la révolution des ordinateurs à ADN, la téléchirurgie à distance, l’impact environnemental de l’IA et enfin la croissance fulgurante de l’énergie solaire en 2024
Les ordinateurs à ADN : une révolution en marche ?
La technologie des ordinateurs à ADN, ou « DNA computing », promet une véritable révolution. En remplaçant le code binaire 0 et 1 par un code à quatre unités (A, T, C, G), ces ordinateurs utilisent les bases de l’ADN pour stocker et traiter l’information. En 2020, Netflix a même réussi à encoder une série dans de l’ADN, preuve de son potentiel. L’ADN offre un stockage incroyablement dense et durable, bien plus que les systèmes électroniques actuels. Cependant, des défis persistent : la lecture et l’écriture de l’ADN restent complexes et coûteuses, et la technologie ne remplacera pas les puces en silicium de sitôt. Au-delà du stockage, les ordinateurs à ADN pourraient aider à percer les secrets de la vie, ce qui soulève des questions éthiques sur l’avenir de l’humanité et de la technologie.
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Téléchirurgie : une opération à 8 000 km de distance réussie
Une avancée technologique majeure dans le domaine médical. Un chirurgien basé à Bordeaux a réussi à retirer une tumeur rénale d’un patient situé à 8 000 km de là, en Chine, grâce à la téléchirurgie. Le Dr Alberto Breda, président de la Société Européenne d’Urologie, a pu opérer avec une précision remarquable grâce à un robot qu’il a guidé à distance.Le délai entre les commandes du chirurgien et les mouvements du robot n’était que de 132 millisecondes, une latence imperceptible à l’œil humain. Cette prouesse, la troisième de ce type au monde, ouvre de nouvelles perspectives pour l’accès aux soins et la formation médicale, en particulier dans les régions éloignées.
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IA : une première méthode pour mesurer son impact environnemental
L’intelligence artificielle (IA), bien que révolutionnaire, consomme énormément d’énergie. Face à ce défi, la France propose une première méthodologie pour évaluer l’impact environnemental de l’IA. L’Ecolab du Commissariat général au développement durable et l’AFNOR ont élaboré un référentiel opérationnel publié à l’été 2024. Cette méthodologie permet d’évaluer l’empreinte écologique de l’IA. En effet, elle analyse des critères comme la consommation d’eau, d’énergie, le stockage des données, et la réutilisation d’algorithmes existants. Cette initiative vise à encourager les « IA frugales », plus économes en ressources. Elle offre aux concepteurs et utilisateurs un outil pour mesurer, comparer et réduire l’impact environnemental de leurs solutions. Une avancée majeure vers une IA plus durable et responsable.
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L’énergie solaire vers une année record en 2024
Le secteur de l’énergie solaire connaît une croissance fulgurante en 2024, avec une capacité supplémentaire de 593 gigawatts (GW) attendue d’ici fin décembre, selon le groupe de réflexion Ember. Cela représente une hausse de 29% par rapport à l’année précédente, confirmant que l’énergie solaire devient la source d’électricité la moins chère au monde. Selon le rapport, la croissance solaire en 2024 dépassera même l’augmentation totale de la capacité de production d’électricité issue du charbon depuis 2010, soit 540 GW. La Chine, les États-Unis, l’Inde, l’Allemagne et le Brésil représentent 75% de cette expansion mondiale. La Chine reste le leader, avec une projection de 334 GW de capacité installée d’ici la fin de l’année, soit 56% de la croissance mondiale. L’Inde, les États-Unis et l’Allemagne affichent également des augmentations impressionnantes, et confirment la montée en puissance de l’énergie solaire sur la scène mondiale.
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